Orbs radio : une nouvelle émission de « Et si on changeait d’art » est disponible, consacré aux visages du Golem et son actualité, avec la chercheuse Ada Ackerman, chercheuse au laboratoire Théorie et histoire des arts et des littératures de la modernité (THALIM) du CNRS et co-commissaire de l’exposition « Golem, Avatars d’une légende d’argile », à découvrir à Paris jusqu’au 16 juillet 2017
Le Golem, être artificiel animé à l’aide de lettres sacrées hébraïques tracées sur son front, est un thème majeur des légendes juives et de la littérature fantastique. Explorer les multiples dimensions de ce mythe et ses résonances contemporaines, tel est le projet, captivant et magistralement mené, de l’exposition « Golem ! Avatars d’une légende » qui a débuté ce mois-ci au musée d’art et d’histoire du Judaïsme (mahJ), à Paris.
Alcôves après alcôves, cette plongée réussie dans l’univers du Golem prend la démarche d’une immersion transmedia. Combinant littérature, théâtre, peinture, mais aussi sculpture, cinéma, bandes dessinées et jeux video, cette sarabande plurielle de plus de 130 œuvres sur le Golem, à la fois inédite et profonde, en saisit les puissantes ramifications et son imposante actualité dans la culture populaire : du mythe de la Génèse au désir transhumante.
De Metropolis à Terminator, mais aussi Ghost in the Shell et la série télévisée Real Humans, les mises en scène du XXe siècle ont marqué la consécration du Golem dans l’imaginaire des foules. Ces visions illustrées puis animées, d’une créature rudimentaire et hybride, muette et sans âme, ont introduit l’un des premiers monstres du cinéma, un être artificiel façonnant profondément et durablement les esprits et l’imaginaire visuel.
« Golem ! Avatars d’une légende d’argile ». Exposition à découvrir jusqu’au 16 juillet 2017, au mahJ (musée d’art et d’histoire du Judaïsme), 71 rue du temple, 75003 Paris.
Une émission proposée et animée par Charles-Maxence Layet, avec la revue Orbs, disponible sur Btlv.fr